Je sors de mon entretien annuel (que je n'ai pas pris la peine de préparer, et j'ai bien fait). Entre l'autosatisfaction de ma cheffe et le rappel de trucs que je sais déjà pour bien me signifier que mes quelques remarques négatives sont nulles et non avenues, il n'y a pas grand chose à en dire.
Je ne suis pas revenu sur les difficultés rencontrées, ni sur le burn-out que j'ai frôlé de justesse. Elle est hors-sol, elle ne comprendrait pas. Alors j'ai fait comme il se doit, fait comme si tout allait bien. Dans le fond, il existe bien pire comme situation, je le sais. Mais je suis résigné. Toute la hiérarchie ici est tellement confite dans l'autocongratulation que toute tentative de leur faire entrevoir une autre réalité que celle dans laquelle ils se repaissent tels des pourceaux dans la fange est vaine. J'ai d'autres combats à mener, celui-ci ne m'intéresse pas.
De toute façon, je vois bien quel est le bilan de plusieurs mois de recherche d'emploi : le nombre d'offres à un salaire que j'estime être juste est très faible et l'utilisation par les employeurs de plateformes qui te conduisent à te couler dans un moule qui ne correspond pas à la réalité de tes compétences fait que ça ne peut pas marcher. On exige un diplôme que je n'ai pas sans un regard pour les +20 années d'expérience que je cumule au compteur. Je ne suis pas naïf : j'aurai 49 ans cette année, je suis à un pas d'entrer dans la catégorie senior, mes chances de trouver un emploi salarié qui corresponde à mes compétences sans me faire perdre de revenu sont quasi-nulles.
Il n'y a que deux choix qui s'offrent à moi : soit rester ici en attendant la retraite dans... dix-neuf ans (sans changement des règles d'ici là, évidemment) en profitant d'un salaire qui augmente doucement mais sûrement et en espérant une hypothétique promotion interne qui n'arrivera jamais, soit créer ma propre activité indépendante (sans savoir quoi).
Rien de réjouissant, mais rien de dramatique non plus. Juste... meh.
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Hier je dis à mon mari que quand on ira au Japon, il faudra qu’on ait recours à un guide local.
Ce soir Instagram me suggère… un guide à Tokyo*.
Mais à part ça, nous ne sommes pas écoutés par nos téléphones hein…
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Aujourd’hui le chef propose un waterzoï de poulet (coucou @Eric_ours_polaire), plat réconfortant par excellence et que je n’avais pas fait depuis longtemps. J’ai ajouté une carotte et un navet par rapport à la recette d’origine.
C’est la dernière étape de la cuisson avant ajout de la crème fraîche.
[#]cuisine
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