Hello gens du fediverse,
juste pour signaler que j'ai ouvert un compte sur
@jeanneadebats@corneill.es
ce nouveau compte sera pour les grandes envolées , l'écriture et les chats, je reste ici pour râler sur l'état du monde.
(non parce que sinon, c'est le bordel)
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J'ai une question...
Fondamentale...
(c'est le cas de le dire)
Torturante...
Vous aussi, vos chats vous pètent somptueusement de bonheur au nez quand vous les prenez dans les bras à leur demande ?
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je retrouve cette histoire (vraie) dans les posts que j'archive en quittant facebook. Elle date de l'an dernier.
Depuis, L. a eu son bac, avec mention, je ne le reverrai jamais.
"Toi, j’ai su tout de suite qu’il faudrait t’apprivoiser.
Que ça prendrait du temps.
Et que peut-être même ça n’arriverait jamais, que le mieux que je pouvais espérer, c’est que tu ne te méfies pas de moi.
J’ai travaillé là-dessus, sur ces bases. Quand je n’entendais pas ton « présent » étouffé au fond de la classe, je ne disais pas « Tu peux parler plus fort ? » mais « Je suis désolée L., je suis vieille et sourde et je ne t’ai pas entendu ».
Quand tu arrivais en classe et que je voyais ta mine fermée à clé, je te disais « bonjour » soigneusement, tendrement, sans sourire, de loin, pour ne pas t’effaroucher, ne pas t’imposer un contact, une communication, un échange, dont tout ton corps, tous les muscles de ton visage, disaient que tu n’en voulais pas.
Quand tu me posais une question, rare, si rare, je répondais précisément, sans fioritures, sans addenda rigolo comme je le fais avec tes camarades. Tu hochais la tête, et reprenais ton air lointain en notant ma réponse.
Parfois, tout de même quand tu me renvoyais un œil vitreux, je te demandais si tu avais compris ce que je venais de dire, tu me répondais « oui » et je m’en contentais. Tes copies me prouvaient que c’était vrai.
Quand une fois, il est arrivé que ce ne soit pas le cas, je t’ai fait venir à moi en te montrant l’endroit où tu t’étais trompé. Tu m’as demandé une précision. J’ai répondu froidement, puis tu es revenu avec la copie corrigée convenablement. Je t’ai souri ce jour-là en te félicitant. De loin, comme toujours, pour que tu puisses t’enfuir.
Je voyais que tu m’observais avec tes camarades. La chaleur, la vivacité de nos échanges et de plus en plus j’ai vu ton visage s’éclairer.
Je me suis dit « la lumière n’est pas loin ».
Et puis lundi dernier, tu es venu à la fin du cours, tu m’as demandé quelque chose à propos de la poésie qui devait te travailler depuis longtemps puisque cette séquence date de septembre. J’ai répondu comme d’habitude. Puis le soir, je t’ai envoyé quelques beaux poèmes qui illustraient ma réponse. Avant-hier, tu as levé la main en classe. Hier, tu as ri à une de mes blagues de prof-pas-drôles. Et en partant, tu m’as dit « J’aime beaucoup que les éléphants soient gris mais que tout ce qui est gris ne soit pas un éléphant" et tu es parti sur « à vendredi » poli.
Tu es là, L., moineau posé sur ma main, prêt à l’envol si je fais un geste trop brusque.
Je te promets que je ne le ferai pas."
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de gustibus... etc etc... mais comme tu as vu je parlais à peine de son oeuvre ^^
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parlons un peu de 2019 aux utopiales.
en 2019 Damasio est invité et reçoit comme tout le monde son programme le 5 septembre, le valide par le biais de son éditeur réclame d'autres tables rondes. Qu'il obtient.
le festival se déroule. Damasio va dans une tr où il est confronté à un des (2 sur 200 invités) scientifiques de l'armée, invité qui ridiculise son argumentation sur scène.
(le même invité de l'armée va faire son appel à la red team sur scène à ce moment là, mais le festival n'est pas encore responsable des couillonnades de tous les invités^^)
Comme il n'est pas question de faire face au fait qu'il a juste été mauvais, Damasio et ses potes allument un contrefeu.
Tribune dans ouest France, pétition, "les utopiales sont militaristes et pro nucléaire d'ailleurs elles ont tendu un piège à Damasio" (n'oublions pas qu'il a eu le prog plus d'un mois avant et qu'il pouvait dire non).
Dans la pétition, il prétend avoir découvert son prog in extremis, ET que nous sommes sponsorisés par l'andra et l'armée (faux, faux et refaux)
Les deux tiers de mes potes signent ce torchon de mensonges.
Le festival se poursuit, nous, les orgas ignorons tout ça. Le dimanche, Damasio s'en va et me couvre de bises en me roucoulant combien le festival a été génial et combien il l'adore.
J'apprends tout le lundi.
Je le retrouve un mois plus tard à Sèvres et il s'avance vers moi pour me bisouter à nouveau.
Je refuse en disant que la dernière fois qu'il m'a embrassée , on s'est retrouvés dans ouest france et que je tiens pas à rééditer.
et là je l’engueule.
Il regarde ses pieds, et grommelle :
"j'ai signé sans lire (la pétition) et c'est mon agent qui l'a rédigée."
Presque fin de l'histoire .
Une semaine plus tard, L'anti militariste de ces dames est à Toulouse en conf payée avec le chef d'état major des armées.
escroc
rouge brun
insincère
ça m'a coûté des amis
et des invités (dont Tanxxx qui a refusé de venir à ce festoche militariste. )
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Bien alors allons-y .
Alors passons sur les stages de slam à 1600 boules dans le larzac, ou les persos de femmes inexistantes ou connes dans un univers exclusivement straight...
Damasio fait de la publipolitique qui sert surtout à vendre ses bouquins, son attitude générale par rapport au numérique est insincère et surjouée, sa posture flirte en y tombant un coup sur deux avec le gourouisme.
Accessoirement, il est malhonnête et lâche. ^^
j'ai des preuves de première main.
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Bon, allons y pour le Grumpy Denis January :
Vous reprendrez bien un peu de négatons* ?
j'ai pas vu et je verrai jamais Twin Peaks ou Lost. (ouéjesaiscépapareil), j'ai horreur de savoir de base que j'aurais jamais LA réponse (en plus du dramatique manque de méduses géantes de l'espace dans les 2 séries). J'aime pas Truffaut sauf dans la nuit américaine et les 400 coups parce que là il fait du cinéma au lieu de faire du cinéma avec son délire sur les femmes, qu'il aime pas sauf quand elles sont à ses pieds, comme Nolan d'ailleurs qui en plus les préfère mortes, ou connes, ou connes ET mortes. Les cahiers du cinéma, (que je hais bien plus que Télérama), se sont pâmés devant ses itw d'Hitchcock, tout ce que j'y ai vu, c'est deux pervers se tapant sur le bide.
Dans la foulée, j'ai jamais aimé les Valseuses, ni hara-kiri, ni Charlie hebdo (même pas la vieille mouture) (y'a sûrement un lien dans ma tête mais je peine à expliquer lequel) ni le mec là qui fait des truc façon Reiser mais en version ignoble. J'aime pas, j'ai jamais aimé Métal Hurlant, bien que j'aurais défendu le concept devant quiconque ^^, je préférais A Suivre dont mon père m'a légué la collec quasi complète;
Paul Auster m'a toujours fait chier , Alain Damasio est un escroc rouge brun, Romain Lucazeau lui a au moins le mérite de la transparence et de la sincérité glaçante. (mais rassurez-vous je peux pas le blairer non plus).
Dans l'ensemble, je supporte plus le cinéma francophone, ses acteurices ses metteurices en scène.
Les stand upeurs ne me font pas rire sauf Waly Dia et Mrs Maisel.
Je pleure pas la mort des moutons électriques, même sous l'angle "oui mais ça envoie un mauvais signal sur la survie des petites maisons d'édition", les petites maisons d'édition elles peuvent avoir des gestionnaires et respecter un minimum les auteurices, comme d'ailleurs les libraires et les lecteurices. Je reprendrai pas deux fois des nouilles non plus mais comptez pas sur moi pour me joindre au chœur des pleureuses, surtout quand on voit comment certaines pleureuses (chauves) ont assassiné Actusf et se la ferment soigneusement devant les Moutons.**
Je déteste Shining qui m'a toujours fait suer et la toute fin de 2001 (que j'ai pas dû revoir depuis l'an 2000, alors que j'ai revisionné le film en partie au moins 15 fois depuis) (à partir de la fin de Hal, ça cesse immédiatement de m'intéresser, la métaphysique m'emmerde, un peu ça va (monolithe), trop, va chier. Pareil pour Solaris, les deux versions.
J'aime pas blade runner sauf la mort de Roy Baty, de toute façon, j'ai jamais aimé Dick parce que les dingos qui trouvent insupportable que le monde tourne pas absolument autour de leur pomme me les broutent menu.
Qu'Ursula me pardonne mais Terremer, c'est juste l'un des trucs les plus ennuyeux que j'ai lu après le Seigneur des anneaux.
Je peux me vanter d'avoir jamais vraiment aimé Gaiman SAUF pour Good Omens (donc Terry P.) et Sandman (donc apparemment et de plus en plus Tanith Lee. ^^)
J'aime pas le panettone ni tous ces pains sucrés appelés couronne , pastis,
et patin et couffin , j'étouffe le chrétien.
voilà voilà, je crois qu'on tient bien le mood.
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Ce qui est merveilleux quand tu dis sur le forum des chauves que tu t'étonnes que la modération laisse passer "la plèbe LGBT" sans lever un cil,
on te répond : "Ouais bon ça fait 50 messages qu'on parle d'autre chose que du bouquin , recentrez-vous".
Je me souviens d'un coup pourquoi j'y allais plus. ^^
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Après avoir inauguré en grandes pompes et flonflons (presque la marche de Radetzki, non, je déconne ça m'aurait fait une raison d'y aller^^) la "place de la laïcité " devant le bahut et un banc d'élus, notre chef d'établissement nous convie "comme le veut la tradition", à la galette des rois mardi.
ET PERSONNE NE VOIT LE PROBLÈME.
Iels me faaatiguent.
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Gaiman mood
Notre belle littérature de l'imaginaire est une littérature intertextuelle, sinon, il n'y aurait pas tant de bouquins avec des vaisseaux spatiaux ultraluminiques, de trolls plus ou moins chevelus, d'elfes plus ou moins cools, d'androïdes caressant mollement leur mouton éclectique.
Toustes nous empruntons aux un.e.s aux autres ce qui nous a plu.
Le problème dans l'histoire Gaiman, n'est pas un problème de plagiat, (selon moi) c'est même pas un problème d'emprunt (oui parce qu'avant Tanith Lee, y'a tout simplement la mythologie)
Le problème de Gaiman, là, c'est d'avoir jamais rendu à Livia Augusta ce qui était à Livia Augusta, la grâce d'un hommage, d'un mot, d'une reconnaissance...
Et ça oui c'est pas bon signe.
Ceci est un post récent de l'excellent auteur Mathew Boroson (non traduit en France)
"Matthew Boroson
Srosopentd c7459u 55i1mJm2m9t7ah1c5c6a t60raal4nt10l1ytc4c2: ·
This is about Neil Gaiman.
Ta-Nehisi Coates’ BETWEEN THE WORLD AND ME is a great book. Insightful, beautifully written, profound.
Coates modeled his book on James Baldwin’s THE FIRE NEXT TIME.
We know this because Coates was open and up-front about this fact.
George R.R. Martin’s GAME OF THRONES/A Song of Ice and Fire is a great series.
Martin modeled his books on a series by a French author named Maurice Druon.
We know this because Martin was open and up-front about this fact.
Viet Thanh Nguyen’s THE SYMPATHIZER is a great book.
He modeled it on a book written in Vietnamese, whose title escapes me.
We know this because Nguyen was open and up-front about this fact.
Neil Gaiman’s THE SANDMAN is a great comic book series.
Gaiman modeled his series on Tanith Lee’s TALES FROM THE FLAT EARTH.
But you wouldn’t know this, because Gaiman has never given her any credit.
Despite the fact that the main character — a byronic, pale, otherworldly, deity-like character — is the prince of night and dreams.
Despite the fact that every time people see art depicting Tanith Lee’s main character Azhrarn, they think it’s Morpheus from the Sandman. (How bad is this? When people see depictions of her character, they say SHE must have ripped HIM off.)
Despite the fact that the dream lord’s younger sibling is Death.
Despite the fact that other members of his family include Delusion, Delirium…. They are not gods but beings older than gods, and when the gods die, Dream, Death, Delusion, and Delirium will remain. This family of immortal, eternal, unchanging beings, who each embody an eternal abstraction starting with the letter D.
Someone else on the internet, noticing the similarities, flipped open the third book in Tanith Lee’s series to a random page, and lo and behold, there’s a description of a character who was clearly the inspiration for Gaiman’s Mazikeen.
The prose, the characters, the narrative strategies, the mythology, the story structure, all of it: Gaiman found it all in Tanith Lee‘s writing and never gave her any credit.
He became rich and famous profiting from her ideas. People effused over his amazing imagination, when the ideas they praised him for were actually created by Tanith Lee. And, while he was building his name and fame, she was struggling. In the 1990s, toward the end of her life, she complained in an interview that magazines weren’t buying her stories anymore.
A simple “If you like The Sandman, you should really read Tanith Lee’s books!” from Neil Gaiman would have meant so much to her career. To the livelihood of a struggling, less-privileged writer, whose amazing imagination Gaiman was actively ripping off.
People praised The Sandman comics for their depiction of gay and trans identities. But in the original material, Tanith Lee was far more progressive about lgbtq+ identities, and that was twenty years earlier.
I first read Tanith Lee’s book NIGHT’S MASTER (the first in the FLAT EARTH series) in maybe 2005, about 10 years after first reading The Sandman. I looked to see if Gaiman had credited her for “his” ideas; as far as I could tell, he never had.
And for the subsequent 19 years, whenever I see a new Neil Gaiman interview, the first thing I do is ctrl-F to search to see if he mentioned Tanith Lee. And he never has, that I’ve seen.
I have no difficulty believing the accusations against him.
Because I know — KNOW — that he has felt entitled to take what he wants from a woman, without her permission, and without any acknowledgement of her contributions.
And, finally:
If you loved Neil Gaiman’s stories, if you are heartbroken to learn the storyteller you loved is apparently an abuser, here is my suggestion:
track down Tanith Lee’s TALES FROM THE FLAT EARTH books. Her prose is more exquisite and imaginative, her ideas more original, her empathy real."
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ce mème je l'ai toujours trouvé un brin cruel, mais là...
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la lune est belle ce soir...
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text/gemini