Je choisi de porter un casque à vélo pour une seule raison : mourir lors d'une collision — Et pas un accident. Prendre le vélo au quotidien — dans une ville qui ne peut être considérée comme cyclable — c'est une forme de suicide. J'ai défini pour mon suicide les conditions suivantes :
Pour que d'autres ne subissent pas le même sort, je porte le casque comme symbole de mon message : « Les cyclistes méritent autant de considération que toute autre personne. Vous êtes coupables de m'avoir imposé le danger ayant conduit à ma mort ». Quand – et pas « si » — je serai tué dans l'espace public, je demande à ce que ce soit reconnu comme tel, que l'on reconnaisse mon combat au quotidien, la peine qu'on nous impose.
=> [1] J'ai choisi la violence, Baril-Guérard 2024 This content has been proxied by September (3851b).Proxy Information
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