Une proposition reçue par email, pour #spectresdemars, signée @charles_pennequin
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Le mot Nature il recouvre vraiment quoi au final, se dit-il ? Il recouvre Pâture, ça c’est sûr. Pâture et Près et Champs, certes. Forêt aussi, oui. Et Montagne mer animaux, ok. Tout ça se retrouve dans Nature, ça veut dire que dans Nature il y a aussi le mot Mort ? Mort et Vivant prennent place dedans Nature, et bien sûr il y aura toujours un esprit tatillon pour dire que les pierres c’est vivant, hein ?
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Dans ce cas, c’est quoi qui n’est pas vivant, se demande-t-il ? Espace recouvre tout ça déjà. Il recouvre le vivant et le mort tout pareillement et en plus grand, puis il prend en charge aussi le vide. Le vide entre les planètes et les planètes avec, Nature lui prend pas en charge les planètes ni le vide, alors qu’Espace prend tout lui et le soleil avec.
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Tout ce qui est vivant et mort est contenu dans Espace, pas besoin de Nature alors, se demande-t-il en marchant dans la pâture ? Mais ça fait trop pour lui le mot Espace. Ou alors il faudrait mettre Cosmos. Avec Cosmos on peut penser aux martiens ! Avec Cosmos on a tous les mots qui peuvent déferler. On est dans le déferlement permanent de mots comme après un orage et qu’on n’a pas fermé toutes les fenêtres.
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Cosmos c’est comme dit le poète, avec son orage qui devient charrette à mots. Lui préfère la nature à la charrette à mots du Cosmos quand même, car dans la nature il voit des mots qu’il peut toucher. Il les touche du regard. Il regarde de près ou d’un peu loin. Il voit les lointains, ou les mottes de terre tout près.
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Les mots qui lui plaisent en général sont pas très loin.
Il y va à pied. Il marche dans les pâtures, dans les prairies. Il cherche des champignons. On voit des bouses de vache. Son corps avance vers les grillages, les fils barbelés distordus et les carrioles laissées à l’abandon. Il est à l’ombre et ouvre la bouche, cligne d’un œil face à la vitre sale de la vieille Simca, près de l’abreuvoir aux vaches.
« MOI – Aller où boivent les vaches »
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@cestabrupt
elle dit : Papa, ya quelqu'un à l'abreuvoir
il dit : non ya personne
elle crie : si j'ai vu quand je suis sorti
il crie : et bien là ya personne, je le vois l'abreuvoir d'ici
il dit : c'est pas que je suis pas là, c'est qu'ils nous voient pas les extraterrestres. Ils nous voient pas, parce qu'on est dans le réel et que les humains il sont dans la réalité. Le réel c'est le temps 0 et c'est l'origine de l'espace. C'est l'espace entre, le vide. Les humains ils évoluent dans leur représentation du réel. Ils ont aucune chance de nous voir
sauf le grand Kripri, le poète. Lui il dit : la médiation du réel. Il s'énerve contre les poètes à nature. Il dit : ya rien de pire que de prendre la médiation pour le réel, la "nature" et se mettre à gloser sur ses caractéristiques définitives
dans le réel, nous on fait ce qu'on veut. On peut tout garder, vu qu'on laisse tout passer. Enfin quand j'aurai mon passeport. Là ça bloque, je sais pas pourquoi
[#]spectresdemars
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