Fellow #neurodivergent ppl. The other day my mother said about me being autistic that "my problem was", and the I burst and exploded telling her that my problem is having to take pills for the blood pressure or because my fucking kidney makes stones, but considering me having a problem for being autistic is not nice. She said I'm always mad and on my nerves and unreasonable and also she can't talk to me anymore cause I'm always on edge... Do you think I overreacted? I think if my own parents don't even try to understand me, they never have BTW, what's the point? Let me know what you think on the comments below.
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@Khayman So, I'm not (so far I know ND) but... Everyone has problems with Parents... particularly when they're not open minded and far-right-extremists... and somewhat homophobic...
If it is too toxic or impossible to have a conversation, maybe taking distance is better for you and your health...
My parents have neglected me, not accepting me in any way and were also jealous of me!
I've heard the same things you heard... At a point, I couldn't anymore carry out that situation and I made a radical decision : cutting bridges totally.
Since that decision, I feel lots better.
I can't say you overreacted, sometimes we accumulate so much pressure that it has to go away and it can be very violent (I experimented that myself).
Have a good day!
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@Eric_ours_polaire the thing is the wording. It hurts. And they don't understand. Mostly her. My dad is OK as long as I'm productive and happy. She takes everything as it's her fault. Like if I'm gay it's because she didn't do something, if I'm autistic it's because she didn't do something right. It's exhausting.
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@Khayman Well, it's alas a "usual" reaction from Mothers... In my case, it is not, my mother is just a "Nazi" in a woman corpse... and she rejected me...
I suffered from all this long years of childhood and long time, it was a problem in my social life...
I'm afraid, you can't do anything... If she/they don't want to try to understand and see things as they are, it won't be no solution as taking the large (for a moment, or for a while...)
I can understand that it hurts, even if in my case, I can look at this with cold eyes... It no more affects me since I decided it'll affect me.
I'm certainly not the best person to help you here...
I'm someone pretty "cold" and distant, that's my way to preserve me from annoying people. If it is a good solution, I don't know but it work for me and can go on.
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@Eric_ours_polaire I'm the same. In my case it was my grandmother. And my relatives don't like when I say she is in hell, because they never had to endure her. So I tend to be alone and off of them and they don't understand. Being autistic helps as an excuse for that but not enough.
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@Khayman In the contrary to you, my Grand-Mother (mother side) was my only ally and she was very open minded (maybe because she suffered a lot in her whole llife).
I would say : use your "autistic" side to get rid off all this and don't be ashamed to to so. We shouldn't be ashamed to do something that help us to get better. 🙂
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@Eric_ours_polaire definitely. For me it was such a relief as I could understand why I got so anxious and upset so often.
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@Khayman
Je pense qu'il faut se préserver soi-même. Et donc prendre de la distance un certain temps. Les mères réagissent souvent très émotivement et selon leur propre échelle de valeur de "ce qui est bien, ce qui ne l'est pas" et souvent les parents pensent qu'ils sont responsables de comment ont évolué leurs enfants. Ta réaction me semble normale mais tu ne la convaincras pas si elle n'est pas prête à s'ouvrir (ce qui peut arriver plus tard, ou jamais). Prendre de la distance, ce n'est pas la rejeter, mais donner de l'air et éviter la confrontation et la frustration permanente, qui ne mèneront à rien de positif pour personne.
My two cents...
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@barbapulpe merci
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@Khayman @barbapulpe @Eric_ours_polaire
Je vais mettre mon grain de sel et sans doute un peu en porte à faux....
Ce n'est en AUCUN cas , une quelconque attaque et/ou dénigrement.
Une réaction (aussi violente et destructrice soit-elle) reste une interaction.
En analyse transactionnelle, il n'y a que 4 postures envisageables :
Je suis OK / Tu es OK
Je suis OK / Tu n'es pas OK
Je ne suis pas OK / Tu es OK
Je ne suis pas OK / Tu n'es pas OK
C'est dans cette dernière posture que se trouve votre mère.
Tu n'es pas ok, parce que tu es autiste et je ne suis pas ok parce que c'est de ma "faute"...
J'imagine qu'il est effectivement très déstabilisant de subir des attaques (au bout du compte injustifiées) sur un état parfaitement normal (juste différent).
D'autant plus lorsque ces attaques viennent des proches.
Proches que l'on aime.
J'imagine aussi, que la possibilité que cela cesse "and also she can't talk to me anymore cause I'm always on edge..." est un point qui lui aussi vous fait souffrir (potentiellement).
Il me semble que dans ce conflit, la première chose à faire est d'en sortir.
Vous avez donc la façon radicale d'Eric, que vous pouvez peut-être tester (sans rien dire, mais en faisant comme si...) et qui vous indiquera, assez vite, si cela vous convient (ou non). Et si elle vous convient, alors adoptez la, comme Eric l'a fait et sans doute avec le même résultat positif.
Ou bien trouver une voie qui soit plus médiane, afin de vous permettre de conserver un lien acceptable avec vos parents.
Il arrive toujours un moment où les enfants deviennent les éducateurs des parents. Pas sur tout, certes, mais sur des points parfois importants.
J'imagine que votre mère est dans la soixantaine, comme moi.
Notre génération n'a reçue aucune information sur l'autisme.
Imaginez donc sa détresse lorsque ce fait a été révélé.
Tout parent un tant soit peu attentif à ses enfants a, par défaut, ce réflexe de se dire "où ai-je merdé... ? ".
Le problème perdure quand on n'arrive pas à sortir de ça. La culpabilité (réelle ou supposée - mais à coup sûr ressentie) n'est pas un terreau favorable pour la paix et la sérénité.
De ce constat, plusieurs voies vous sont ouvertes :
_ trouver d'autres parents dans la même situation que votre mère.... (et faire en sorte qu'elle puisse les rencontrer et échanger...)
_ trouver des ouvrages qui expliquent ceci ou cela.... (et faire en sorte qu'elle les lise...)
_ trouver le temps d'expliquer, qui vous êtes, à votre mère.... (et ... 😉 )
_ trouver votre propre chemin pour rétablir (je dirais presque : établir !) un dialogue serein.
La relation entre 2 personnes, c'est comme si chacun tient un bout d'une même corde/foulard/bout de bois/barre de fer.
Si chacun s'agite de son côté et secoue en tout sens.... ce n'est pas sans répercussion sur la main, le bras voire le corps entier à l'autre bout !!
L'absence d'une quelconque réponse à l'autre bout est certainement la pire des chose.
Courage à vous pour tout ce processus à mettre en place - si le cœur vous en dit, bien entendu !
Accessoirement, je ne trouve pas que vous ayez à "culpabiliser" de votre réaction.
Une question (pertinente ?) à se poser et auquel vous seul pouvez répondre : est ce cela me fait souffrir ?
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