L'édito éco qu'on n'attendait pas de Dominique Seux (des Echos) :
"On peut, puisque c’est un jour particulier, saluer ce matin tous ceux qui, en France (et bien sûr) ailleurs, font des efforts personnels pour faire évoluer leurs modes de vie au nom du climat – et à qui cela demande des efforts. Et les inciter à résister à l’écœurement qui pourrait légitimement les saisir quand ils voient autour d’eux tous ceux qui n’en font aucun."
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/l-edito-eco/l-edito-eco-du-mercredi-01-janvier-2025-7685015
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@nitot il véhicule une croyance fausse qui arrange l’industrie de la destruction:
« Les individus ont le choix, ils choisissent la fin du monde »
Hors ils sont manipulés par une minorité mauvaise qui a pris le pouvoir en bénéficiant de la destruction de l’écosystème Terre,
c’est elle qui devrait écœurer ceux qui voudraient faire des efforts et sont empêchés d’agir réellement
la vrai bonne action qui permettra peut être de donner une chance a l’espèce humaine ne pourra être que collective
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@fb3111pub oui, ça se tient. Je ne suis pas d'accord avec " ils sont manipulés par une minorité mauvaise qui a pris le pouvoir en bénéficiant de la destruction de l’écosystème Terre". Là aussi, c'est de la personnalisation malheureuse. Le problème, ce ne sont pas les individus, c'est le système ! Le petit bourgeois qui a bêtement placé ses économies dans des actions Total par ce que son banquier lui a recommandé n'est pas foncièrement mauvais. (1/n)
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@fb3111pub (2/n) l'agriculteur à qui on a dit de s'endetter pour acheter un tracteur et faire de l'agriculture intensive avec plein d'intrants non plus. Il essayait juste de s'en sortir. Idem pour l'ouvrier chez Renault ou Peugeot ou l'hôtesse de l'air d'Air France. À la base, ce ne sont pas des gens puissants qui aiment niquer la planète. Mais tous y contribuent. C'est un problème systémique.
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@nitot @fb3111pub
A force du débat le système vs les actions individuelles, ça me fait penser aux réseaux trophiques où on parle (en simplifié) de transformation via des actions top-down (prédateur) ou bottom-up (producteur de matière organique) et je pense que c'est similaire pour les systèmes humains.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9seau_trophique
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@nitot @fb3111pub
Si on prends l'exemple des agriculteurs, des têtes pensantes on mis en place après la 2de guerre mondiale le système conventionnel agrochimique actuel (top-down). Les agriculteurs ont suivi ce système et s'y sont peu peu enlisés. Et maintenant, il y a plutôt un effet bottom-up (on espère) avec un nombre croissant qui renouvelent leurs pratiques, notamment en grande culture avec l'#acs et en élevage avec des pâturages tournant dynamiques sur des paddoks riches en haies. Il y a aussi le mouvement du maraîchage sol vivant qui prend de l'ampleur (#msv) chez les nouveaux professionnels.
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@nitot @fb3111pub
Bref, c'est jamais soit l'un soit l'autre, c'est bien souvent des vas et viens, et c'est ça qui équilibre la société. Mais actuellement on va dire que le bottom-up est globalement pas très efficace.. ;)
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@gomli
On a tous des leviers pour agir mais ces leviers n'ont pas tous la même taille.
Pointer sans cesse du doigt les gens qui ont les petits évite de remettre en cause les privilèges de ceux qui ont les gros.
Comme pointer du doigt les migrants qui fraudent la sécu plutôt que de s'intéresser sérieusement à l'évasion fiscale.
@nitot @fb3111pub
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@Badmax
Yup, ça se complète en fait, c'est ceux qui peuvent actionner un levier qui peuvent faire comprendre aux décideurs qu'il faut changer les règles du système pour donner les moyens à la grande majorité de ceux qui ne peuvent pas le faire.
Si on reprend l'exemple des agriculteurs, après que ces pionniers ai montré qu'on peux faire une autre agriculture qui nourrit, robuste et qui s'intègre dans le cycle du vivant, c'est maintenant aux politiques d'encourager par des législations cette direction pour que tous les agriculteurs puissent entamer la transition, comme ce qu'ils ont impulsés avec la "modernisation" d'après guerre..
@nitot @fb3111pub
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@gomli tout à fait d’accord avec ce que tu dis, mais il faut aborder la difficulté du changement. Quand on a été élevé dans l’idée qu’il faut mater la terre et l’exploiter, pas facile de passer à une approche symbiotique. Et quand depuis longtemps on jalouse celui qui a le plus gros tracteur (merci le marketing), pas facile de changer d’approche CC @Badmax @fb3111pub
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@nitot
Pis quand on a un emprunt sur 30 ans sans réussir à se dégager un smic, pas facile de prendre le risque de gagner encore moins et de perdre des subventions...
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