[16/01/2025] - ~5mins -
Dans une ville d'Allemagne, un homme enlève des enfants qu'on ne retrouve plus jamais.
Alors qu'il vient une nouvelle fois de sévir, les gens n'en peuvent plus.
La police intensifie ses recherches infructueuses.
Même les malfrâts sont emmerdés à cause de l'omniprésence des flics.
Ils vont eux aussi tenter de trouver le pédophile.
Le gars va envoyer une lettre à la presse qui sera à peu près le seul indice.
Les flics ont donc 2 indices : du crayon rouge, une table en bois assez marquée (c'est léger).
Dès qu'un homme est trop proche d'un enfant il est soupçonné voire dénoncé d'être le tueur.
Mais ça n'aide pas vraiment la police qui est déjà bien occupée.
Les malfrats vont utiliser leur grand nombre pour tenter de trouver le gars.
Les flics parviennent enfin à potentiellement identifier le tueur.
En inspectant les habitations aléatoirement, un policier trouve un rebord de fenêtre en bois qui pourrait correspondre et des traces de crayons rouges.
Le gars n'est par contre pas chez lui à ce moment-là.
La pègre à ce moment parvient à trouver le gars : un vendeur de ballon aveugle reconnait le sifflement de l'homme (il avait acheté un ballon à une ptite fille juste avant sa disparition).
Le gars est poursuivi de loin et quelqu'un lui fait même un grand « M » à la craie dans le dos pour pouvoir le repérer.
Mais juste avant de se faire appréhender il se planque dans un immeuble en train de se faire fermer.
Les hors-la-loi vont donc se mobiliser pour mener l'assaut contre le bâtiment.
Ils neutralisent les 3 gardiens et commencent à méticuleusement fouiller l'immeuble.
Un des gardes sonne l'alarme : ils n'ont plus de temps : les flics vont débarquer d'une minute à l'autre.
Par chance, ils le trouvent au tout dernier moment et s'enfuient mais oublient un de leur équipe sur place.
Le tueur est amené dans une distillerie désaffectée où beaucoup de monde est là pour lui imposer un procès fait-maison.
Et c'est pas gagné.
Il a tout de même un avocat qui lui est donné bien que ce ne soit qu'un tribunal populaire de bric et de broc.
L'homme se défend en expliquant qu'il n'est pas lui-même et qu'il ne peut pas se contrôler pour réfreiner ses pulsions meurtrières.
Comment peut-il être coupable puisqu'il n'est pas en pleine possession de ses moyens ?
Pendant ce temps, les flics interrogent le malfrat abandonné dans l'immeuble.
Il finira par avouer que leur virée n'avait pas pour but de voler quoi que ce soit mais juste de capturer le tueur d'enfant.
Les flics se précipitent alors dans la vieille distillerie dans l'espoir de sauver le malheureux.
Ils arrivent vraiment à l'ultime instant.
Notre gars aura donc droit à un véritable procès.
On a cependant pas le droit d'y assister, le film se concluant sur l'une des mère de victime pleurant que quelque-soit l'issue, ça ne ramènera pas leur enfant.
Franchement c'est pas super énigmatique un film qui se nomme juste M ?
Ça attise la curiosité, hein ?
D'autant plus que c'est considéré comme l'un des tout meilleur film et que le truc a bientôt un siècle et qu'il conserve ce statut.
Ha en en plus son affiche est plutôt stylé avec cette grande main dessinée avec le M en rouge dessus.
Je ne savais rien de plus de ça et bon, j'avais un peu d'appréhension mais beaucoup de curiosité.
C'est pas un muet !
On a donc des dialogues mais pas de musique et vraiment très peu de bruitage.
Du coup ça fait un peu austère.
Mais l'histoire compense largement.
En spectateur, on a le droit de voir la façon d'opérer du tueur sans qu'on nous le dévoile.
Il est hors champ, on voit son ombre mais surtout on l'entend et notamment on profite de son sifflement approximatif de Hall of Mountain King qui va revenir plusieurs fois.
C'est marrant de voir que les malfrats de la ville sont emmerdés à cause du zèle des flics et qu'ils cherchent donc à choper le gars.
Ils vont donc se mettre en concurrence des flics pour rétablir la justice avec leur méthode plus musclée (pour l'époque).
Comme d'hab je me régale sur les vieux films à voir les décors et la technologie.
Il y a notamment le système d'alarme de l'immeuble qu'il faut acquitter régulièrement sous peine de la déclencher.
L*alarme qui envoie un code (étrangement basique) sur des bandes perforées…
Les bagnoles, les intérieurs.
Toujours un ptit plaisir de geek.
Bon techniquement le film a vieilli.
Le noir & blanc est pas super joli avec une image un peu crade, des passages un peu longs sans aucun son (bande perdue/mal restaurée ?), une caméra presque tout le temps fixe mais en contre-partie le jeu d'acteur est pas mal.
Bon, ils prennent des poses exagérées quand ils courrent (ptet étaient-ils naturellement comme ça à l'époque ?!) mais sans ça, rien de bien rebutant.
Il y a même quelques plans de caméras plutôt cool.
Il y a notamment un plan où la caméra est en grosse contre-plongée en étant au sol, au pied d'un flic assis.
Bon, l'histoire est chouette mais en plus ça amène sur la fin à une réflexion quant à la responsabilité du meurtrier.
Mais aussi sur la justice populaire.
Bref, vraiment très chouette film !
J'ai beaucoup aimé.
Pas mal de suspens, bonne enquête, résolution surprenante…
Vraiment, ça se laisse voir avec grand plaisir.
[16/01/2025] -
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