=> [IMG]
Au XIXe siècle, on n’achetait pas comme aujourd’hui les journaux pour y lire les prévisions météo, les horoscopes et les nécrologies, mais pour retrouver la suite des aventures narrées par les feuilletonistes, tel Dumas ou Balzac.
C’est ainsi que la forme romanesque populaire se canonisa. Nos thrillers et polars ont été pensés à cette époque. Et même la littérature en fut changée.
Depuis que j’ai défini ce qu’était pour moi un livre électronique, pardon un codex, je me dis que nous devrions expérimenter une forme de feuilletons adaptés au Web. Il ne s’agirait pas simplement de publier une fois par semaine les épisodes d’un roman, mais de tenter une expérience qui mettrait en jeu différentes techniques expérimentées ces dernières années, voire encore utopiques.
Pour le site qui publierait le feuilleton 2.0, le but serait le même que pour les journaux du XIXe siècle, pousser les lecteurs à revenir. Pour les auteurs, ce serait une façon peut-être d’expérimenter de nouvelles formes (et de bien se marrer j’espère).
Voilà une ébauche de cahier des charges.
Un feuilleton 2.0 se travaillerait comme une série. Il faudrait monter une équipe. Seul un site avec un peu de cash pourrait financer une telle aventure sur la durée, pourquoi pas en relation avec une marque qui serait sponsor de l’aventure. Et oui les auteurs ont besoin de manger… surtout depuis que les journaux et les radios ne financent plus trop les feuilletons à la mode 1.0.
text/gemini;lang=en-GB
This content has been proxied by September (3851b).