Hier durant ma conférence à Genève et aujourd’hui au WKD, je n’ai cessé de me demander pourquoi parlons-nous de complexité, pourquoi disons-nous que nous devons changer notre façon de travailler et de gérer la société, pourquoi devons-nous changer la politique ? Tout le monde parle comme si la réponse était évidente mais je crois qu’elle ne l’est pas pour tout le monde, et même pour ceux qui en parlent beaucoup.
=> conférence à Genève | WKD
Deux voix s’élèvent aujourd’hui dans le monde.
Problème : c’est deux voix s’ignorent alors que la seconde répond à la première. Les uns mettent le doigt sur le problème, les autres découvrent des moyens de l’aborder et de le dépasser. Il faut qu’ils se rencontrent.
Alors pourquoi je prêche la complexité ? Je ne le fais par juste pour me faire plaisir ou juste pour vulgariser quelques découvertes scientifiques amusantes. Je le fais parce qu’il y a urgence de changer de méthode si nous ne voulons pas courir à la catastrophe. Je le fais pour que les deux voix se rencontrent et prennent conscience qu’elles sont deux faces d’une même médaille.
Hier soir, les conférenciers autour de moi ont parlé de management agile, de nouvelles façons de travailler ensemble, mais ces approches n’auraient aucun intérêt si le monde n’était pas en train de changer. Nous ne changeons pas pour changer, nous changeons parce que c’est la seule façon de répondre aux changements qui de toute façon sont inévitables et qui, aujourd’hui, s’accélèrent.
L’esprit révolutionnaire nous habite parce que nous sommes conscients qu’il n’y a de survie que dans la révolution. Le bonheur, l’épanouissement, l’éveil… sont aussi très importants dans notre démarche mais ils ne sont pas prioritaires. L’enjeu, c’est le devenir de l’humanité.
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